Metta : la signification

En sanscrit, Metta désigne l'amour bienveillant. On peut le définir comme un désir de bien-être et de bonheur pour autrui. C'est l'attention, l'intérêt empathique, sans jugement.

À propos de Marie-Christine

Le yoga? C’est pas pour moi!

Lorsque mon médecin de l'époque m'a suggéré de pratiquer le yoga pour
diminuer mon stress et développer mon équilibre, j'ai presque ri. J'étais ronde, je détestais le sport, je marchais avec une canne tous les hivers, j'avais des douleurs en permanence et en plus, je n'avais pas le temps. Comment glisser un cours supplémentaire dans
mon horaire déjà chargé par les études et le travail? Franchement!

Je me suis inscrite pour essayer, simplement parce que je l’avais promis et que je tiens parole. Et… je n'ai pas détesté ça. Pas aimé non plus, remarque.


Le fait de ne pas pouvoir me mettre à genoux représentait tout un défi. J'avais de la difficulté et tout le monde semblait bien s’en tirer. L’énergie de ma professeure me donnait envie de continuer. Alors je me suis inscrite pour de vrai. Un cours, puis un autre. En
l'espace de quelques mois, j'ai réussi à me mettre à genoux pour la première fois en 8 ans. Ça m'a convaincu que tout le monde avait besoin de cette pratique!

En février 2014, j'ai été engagée comme préposée à l'accueil. Je ne pensais pas avoir le poste parce que j’avais encore ma fidèle canne à portée de main et parce que j’avais les cheveux colorés de turquoise. C’est drôle quand même, les images qu’on se fait des gens qui fréquentent un studio de yoga!

Peu après, j’ai participé à une première retraite de yoga. J’étais angoissée par mes limitations et je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais accepté d’être aide-cuisinière, ce qui me permettait de profiter des cours et de m’impliquer en même temps. Mon intention dans cette expérience? Penser à moi. Le troisième jour, j’avais écrit « Je dois accueillir et accepter ma douleur. Je suis privilégiée d’être ici. Je respire bien. Je suis là. Juste présente. Entièrement ici. » C’est à cette occasion que j’ai découvert l’existence du yoga rondeurs et… ça a changé ma vie! Grâce à une participante qui m’a abordé d’un respectueux « excuse-moi… j’ai l’impression que tu n’étais pas bien dans ton corps pour certaines postures et je suis en mesure de t’aider, si tu le veux bien », j’ai appris que c’était au yoga de s’adapter à mon corps et non le contraire! Soudainement, je comprenais la valeur de mon propre corps, toute sa puissance et ses possibilités. Il était valide, j’avais ma place parmi tous les participants de cette retraite et même, dans tous les cours du studio.

Aussitôt rentrée, j’ai commencé à parler du yoga rondeurs et de son importance. Je voulais absolument que le Yoga Metta enseigne cette technique. À l’accueil, je commençais à dire que tout le monde pouvait faire du yoga, puisque, même moi, j’en faisais.


Et si, au fond, c’était pour moi?

Tu te souviens de la personne qui m’a aidée en 2014 en me faisant découvrir le yoga rondeurs? Elle est un peu à l’origine de mon inscription à la formation professorale. En prévoyant faire un atelier au studio, elle m’a demandé comme assistante. La gérante de l’époque n’en revenait pas : je ne lui avais jamais ne serait-ce que mentionné un intérêt pour l’enseignement! Elle m’a inscrite de ce pas.

Voilà, j’étais lancée. Dès le premier savasana pendant lequel j’ai observé mes étudiants, j’ai su. J’étais là où il faut, au moment où il le fallait. J’étais à ma place. J’étais moi.

J’ai participé à d’autres formations professorales et ateliers, en plus de dévorer le plus de livres possibles sur le yoga et la méditation. J’ai eu la chance d’être bien entourée et de pouvoir poser autant de questions que j’en avais besoin. Je voulais tout suivre, participer à tout!

Comme pour tout le monde, la pandémie a bouleversé ma vie. Je n’avais plus accès à mes classes et je n’avais pas d’ordinateur pour travailler. Nous avons fait des tests, nous avons filmé avec nos cellulaires et j’ai appris à faire du montage vidéo. La seule chose qui comptait pour moi était de retrouver l’enseignement, de permettre au studio de traverser cette épreuve.


C’est ainsi que j’ai eu l’opportunité de l’acheter officiellement. En 2021, j’ai atteint un de mes rêves. J’ai choisi de nouveaux locaux avec moins de marches afin de rendre Yoga Metta plus accessible.


Après le passage comme propriétaire de Francine Dionne (2018-2021) et Hélène Doucet-Beaupré (2010-2018), je devenais la troisième femme à la tête de l’entreprise.


Qu’est-ce qui m’attend? Beaucoup de partenariats, d’ateliers de yoga et surtout, de moments de connexion avec la précieuse communauté Metta.

Merci d’être là!